"L’Algérie, par la diversité de ses milieux et territoires, constitue un immense réservoir d’espèces végétales présentant des intérêts diverses et particulièrement Pastoral et fourrager. Depuis des millénaires, la production animale a été associée à toutes les pratiques agricoles, la valorisation des sous produits de la céréaliculture, de l’arboriculture ainsi que les cultures maraichères constitue un élément déterminant dans l ‘alimentation du cheptel. 

Si dans le monde, depuis longtemps les productions fourragères et pastorales ont été l’élément de la révolution agricole et agro-industrielle. En Algérie depuis la période coloniale à nos jours, la superficie des parcours n’a fait que régresser et les cultures fourragères n’ont jamais la place qui leur est due (Abdelguerfi, 1992). L’étude du bilan fourrager montre une nette augmentation de l‘offre énergétique des ressources alimentaires passant de 5 milliards d’unités fourragères (uf) en1992 (Hammadache et al, 1998) à 8 Milliards d’unités fourragère en 1995 (Houmani, 1999) ; cependant les besoins énergétiques sont passés de 9,5 milliards d’UF/ an à 12 Milliards d’UF/ an, soit des déficits respectifs de 4,5 Milliards d’UF / an à 4 Milliards d’UF / an. 

Il est donc indispensable de trouver des solutions urgentes afin d’une part de couvrir ce déficit et d’autre part d’améliorer les productions animales par un apport quantitatif et qualitatif."

Mots clés :

Légumineuses, parcelle, semis, étude caryologique